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SAINT BENOÎT-JOSEPH

Saint patron de la Jeunesse Franciscaine

benoit joseph labre
dessin simon balmes
benoit joseph labre rome
statue benoit joseph labre
vitrail benoit joseph labre

          Saint Benoît-Joseph naît en 1748. Très tôt, ses parents et ses proches remarquent sa piété et se foi profonde. Il prie seul. Il est accueilli à l'âge de de 12 ans chez son oncle paternel, l'abbé François-Joseph, chez qui il apprend le latin. Son oncle l'emmène régulièrement avec lui visiter les pauvres et les malades : cela le marquera profondément toute sa vie... Il préfère accompagner son oncle pendant ses visites plutôt que de rejoindre les jeunes de son âge pour jouer.

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          Vers ses 16 ans, il délaisse petit à petit ses études (le latin) et se plonge dans des livres de piété. Naît le désir en son cœur de devenir moine et de rentrer à la Trappe. Il n'en parle d'abord à personne. Mais son oncle, qui remarque que son neveu change de caractère, lui fait avouer. Il lui impose de s'en ouvrir à ses parents. L'accueil de la nouvelle est mitigé. Benoît-Joseph se remet à ses études mais conserve précieusement ce désir qui mûrit. En 1766, une épidémie de Typhus survient. L'abbé François-Joseph succombe de la maladie contractée lors de ses visites aux malades. Benoît rentre chez ses parents pour un temps.

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          Les quatre années qui suivront, Benoît-Joseph va de maison en maison. Il part chez son oncle maternel, prêtre lui aussi. Il se présente à la Chartreuse de Longuenesse. "Trop jeune !", il est refusé. La Chartreuse de Neuville lui ferme aussi ses portes : "Apprenez le chant et la philosophie !". Ces déceptions successives le ramène vers le logis familial où il devient le parrain du dernier de la famille, Augustin. Il repart pour la Chartreuse, mais le prieur le trouve de santé fragile et souffrant d'angoisses intérieures. Ses parents l'accueillent à nouveau jusqu'en 1768. Benoît-Joseph frappe alors à la porte de la Trappe de Soligny. Mais c'est un nouvel échec... refusé car encore trop jeune. Il a 20 ans.

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          Le 12 août 1769, il quitte définitivement ses parents et retourne à la Chartreuse de Neuville sur recommandation de l'évêque de Bologne. Il en ressort un mois plus tard. Il n'a pas vocation à être chartreux. Il fait un dernière tentative à l'Abbaye de Sept-Fons. Le 11 novembre  1769, il reçoit l'habit et prend le nom de frère Urbain. Mais assailli de scrupules, il n'ose plus recevoir la communion, ni l'absolution par défaut de contrition... Cette anxiété spirituelle devient un handicap à la vie monastique. Une note du noviciat dit de lui qu'il fut "renvoyé à cause de ses peines d'esprit qui donnaient à craindre pour sa tête".

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          Benoît-Joseph part sur les routes avec pour seul vêtement sa bure de novice. Il va jusqu'à Rome, ville qui restera un point d'ancrage pour toutes les années à venir.

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          En 1770, il arrive à Lorette. Il pèlerine vers différents sanctuaires à travers tout l'Europe, mais revient toujours à Rome. Il se fait mendiant et pauvre parmi les pauvres, quêtant sa nourriture pour manger et un logis pour dormir quand il ne peut pas dormir dehors. En 1778, il reçoit le cordon du Tiers-Ordre-Franciscain : il devient cordigère ! Animé d'une grande dévotion à Marie, on dit de lui qu'il passait près des soupiraux des prisons en donnant aux prisonniers les pièces qu'on lui avait donné en aumône, et chantant des litanies à Marie. Son chapelet ne le quitte pas... Sa vie de prière est profonde et intense. Il se laisse absorber dans la contemplation des heures durant dans les églises de Rome. C'est un amoureux de l'Eucharistie et de l'adoration en particulier ! Il veux "aimer ceux qui se sont perdus, et les aimer jusque dans leur perdition même..."

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          Il mange avec les pauvres à la soupe populaire, qu'il donne la plupart du temps à un plus démuni que lui. Un soir, Zacarelli (un boucher de la ville) le retrouve évanoui sur les marches de l'église Saint-Marie-aux-Monts. Benoît-Joseph meurt en odeur de sainteté le 16 avril 1783, mercredi saint, à l'âge de 35 ans. "E morto il santo" crient les enfants de Rome, répandant la nouvelle dans la ville. Enterré dans le transept gauche de l'église Sainte-Marie-aux-Monts, les miracles se multiplient sur sa tombe. Le procès de béatification s'ouvre un mois seulement après sa mort. Cependant, il n'est béatifié qu'en 1860. Le 8 décembre 1881, Benoît-Joseph est proclamé saint par le Pape Léon XIII.

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          Benoît-Joseph Labre est devenu le saint des mendiants, des sans domiciles fixes, des pèlerins, des itinérants, des personnes inadaptées en société et des célibataires. En 2012, la Jeunesse Franciscaine le choisit comme son saint Patron !

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